Wicca : Le manoir des Sorcelages, Marie Alhinho

Wicca : Le manoir des sorcelages, écrit par Marie Alhinho et illustré par Diglee– Éditions Poulpe fictions.

Plongez dans l’univers de la famille Sorcelage!

A une quinzaine de jours d’ Halloween, quoi de mieux que de se plonger dans un roman qui parle de sorcellerie wicca, d’esprits d’antan et de démon maléfique ?

Illustration Diglee, Wicca Le manoir des sorcelages, Poulpe Fiction
Illustration Diglee, Wicca Le manoir des sorcelages, Poulpe Fiction

L’histoire : Dans la campagne perdue du Berry, où vivent encore les créatures d’antan, les Sorcelages sont loin d’être une famille ordinaire ! Avril et Octobre, comme leurs ancêtres avant eux, pratiquent en secret la Wicca, une forme de sorcellerie naturelle et bienveillante. Lorsque le cercle de pierres magiques qui protège la région se brise, ils doivent compter sur leur meilleure amie Nour et le feu follet H pour empêcher d’anciens démons de resurgir…

Un roman empli de bienveillance

Personnellement, il m’est impossible de passer dans une librairie sans être profondément attirée par certains livres, dès la couverture. C’est le cas pour Wicca. L’illustration de la couverture est juste fantastique. Impossible de passer à côté.

Marie Alhinho nous plonge dans l’univers magique de la Wicca. La Wicca est une sorcellerie qui se veut naturelle et bienveillante, respectueuse des forces de la Nature. Une magie blanche, protectrice.

On part à la rencontre de la famille Sorcelage, derniers Wiccans de la ville, plus particulièrement les plus jeunes : Avril et Octobre, mais aussi leur tante Nana Morphose et leur Oncle Obole, un fantôme. Ils habitent un manoir, un peu particulier. Une vieille bâtisse qui n’en fait qu’a sa tête et qui aime faire des farces !

Octobre perçoit l’invisible, l’impalpable. Plus qu’hypersensible, il est empathe. Il ressent les émotions des gens qui l’entourent et est capable de les influencer par exemple en ralentissant son propre rythme cardiaque. Avril, elle, est en connexion avec la Terre. Elle n’a pas confiance en elle et a beaucoup de difficulté à maîtriser ses émotions… Ce qui peut causer des dégâts importants.

Un roman qui prône la confiance

Ce roman ne parle pas que de sorcellerie, d’esprits d’antan et de démons. Il parle surtout de valeurs importantes : le respect, la confiance, l’amitié. Les valeurs familiales sont mises à l’honneur tout le long de l’histoire.

Il me semble que c’est un point vraiment important au vue du public auquel il s’adresse : les jeunes en pleine construction identitaire (conseillé aux enfants de 8-12 ans)

L’histoire est prenante, moderne, les actions s’enchainent, pas le temps de s’ennuyer. Les personnages sont tous extrêmement attachants.

Contrairement à beaucoup de romans sur la sorcellerie, Marie Alhinho a réussi à ancrer son histoire dans une réalité concrète. C’est une véritable invitation à se reconnecter à la nature, aux autres et à soi-même. C’est un livre que j’aurai aimé lire du haut de mes 12 ans d’adolescente perturbée.

Vous l’aurez compris. J’ai adoré ce roman qui j’espère sera le premier tome d’une longue série !

Point Autrice : Marie Alhinho est féministe convaincue et passionnée de littérature de jeunesse, Marie est une lectrice touche-à-tout qui aime autant les univers dystopiques que la fantasy médiévalisante. Le point commun à tout ça ? L’histoire (future ou passée), que l’on retrouve au cœur de sa série Orphéa Fabula.

Point illustratrice : Diglee est passionnée par le dessin et féministe jusqu’au bout des ongles, elle aime beaucoup dessiner les filles, surtout lorsqu’elles ont du caractère ! Elle a illustré pour nous les romans de la série Allô Sorcières, par Anne-Fleur Multon, autour d’une bande de filles qui décoiffent !

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